Le sommeil du bébé est un sujet qui questionne beaucoup les parents. En effet, ll faut parfois du temps pour que les habitudes de sommeil se mettent en place et qu’un enfant arrive à s’endormir sereinement. Il est important de savoir aussi que certaines choses peuvent venir perturber le sommeil de bébé. Je vous dis tout dans ce nouvel article.
Sommeil de bébé : 5 choses qui peuvent le perturber
Le sommeil du bébé et du jeune enfant est une préoccupation majeure pour les parents. Bien souvent, les attentes des adultes ne correspondent pas à la physiologie du sommeil de l’enfant, ce qui peut entraîner de nombreuses incompréhensions. En effet, pour aider bébé à s’endormir sereinement et seul, il est nécessaire de connaître les mécanismes du sommeil mais aussi les conditions qui peuvent l’empêcher de lâcher prise et nuire à son endormissement.
Les hyperstimulations
Les hyperstimulations, qu’elles soient auditives ou visuelles peuvent perturber le sommeil de bébé. C’est le cas, par exemple, s’il y a trop de bruits autour de lui au moment du coucher (musique, bruit de vaisselle, de tondeuse ou encore de moto…) D’un point de vue visuel, la lumière peut aussi sur-stimuler votre enfant et ainsi perturber son sommeil. Attention également aux jeux présents autour de lui. Ils peuvent en effet lui donner envie de continuer à jouer et d’explorer plutôt que de s’endormir. Les veilleuses qui projettent des motifs au plafond peuvent aussi gêner l’endormissement de certains enfants qui vont avoir tendance à rester éveillé plus longtemps.
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Un changement dans ses habitudes
Les bébés sont très sensibles aux changements dans leurs habitudes. Ainsi, un déménagement, une nouvelle maison pour les vacances, l’entrée à la crèche ou encore l’arrivée d’un petit frère ou d’une petit sœur, peuvent perturber son sommeil. C’est pour cette raison qu’il est important de toujours expliquer à votre enfant ce qu’il se passe afin de le rassurer. Même s’il est tout petit, cela l’aidera à se sentir en sécurité et donc moins stressé. Alors, n’hésitez pas à anticiper ses changements et les perturbations qu’ils peuvent entraîner. Un bébé qui s’endormait seul peut avoir de nouveau besoin de votre présence pour s’endormir durant cette période, c’est tout à fait normal.
Si bébé avait l’habitude de s’endormir facilement et que ce n’est plus le cas, il peut aussi s’agir d’une régression du sommeil. Souvent passagères, elles peuvent apparaître au moment de l’acquisition d’une nouvelle compétence psychomotrice (position assise, marche…) ou cognitive (développement du langage…). La première peut apparaître vers 4 mois. À ce moment là, bébé change de cycles de sommeil : il passe de deux phases de sommeil (agité/calme) à quatre phases (très léger/léger/profond/paradoxal). De ce fait, il a besoin de temps pour s’adapter, ce qui peut entraîner des difficultés d’endormissement.
L’absence de rituels du coucher peut perturber le sommeil de bébé
À partir de 6 mois, les rituels de coucher pour la sieste et pour la nuit sont essentiels à votre enfant. Pour se sentir en sécurité et s’endormir, il a besoin de répéter tous les jours, à la même heure et dans le même ordre les mêmes actions. L’absence de rituels peut l’empêcher de lâcher prise. Alors, n’hésitez pas à mettre en place une routine dès le plus jeune âge de votre bébé. Les rituels vont alors servir à lui donner des repères et ainsi le sécuriser. En effet, il sera ainsi capable d’anticiper le moment du coucher, ce qui baissera son taux de cortisol, responsable du stress. Chez les enfants plus grands, des rituels de retour au calme peuvent également enrichir cette routine afin de favoriser sa détente avant l’endormissement.
Durant cette routine, n’oubliez pas de prendre toujours un moment pour passer un temps de qualité avec votre enfant. Il a besoin de votre présence pour remplir son réservoir affectif avant la nuit. Un bébé qui se sent en sécurité affective aura plus de chances de s’endormir vite et sereinement.
Un inconfort
Il arrive parfois qu’un rhume, une poussée dentaire, de la fièvre ou encore une bronchiolite viennent perturber le sommeil de bébé. L’endormissement peut alors être plus long et nécessiter à nouveau vos bras et votre présence. Ainsi, si votre bébé a du mal à s’endormir, c’est peut-être le signe d’un inconfort. De même, veillez à ne pas trop couvrir votre bébé au moment de le coucher. La température de la chambre ne doit également pas être trop élevée, autour de 18/19° idéalement. N’hésitez pas à aérer quelques minutes avant le coucher afin de faire descendre la température de sa chambre.
Une heure de coucher inadaptée
Il arrive aussi parfois que les difficultés d’endormissement soient liées à un coucher intervenu trop tôt ou trop tardivement. Ainsi, l’heure de coucher ne correspond pas à la bonne fenêtre de sommeil pour votre bébé. Une enfant couché trop tôt qui n’a pas encore montré de signes de fatigue risque de ne pas réussir à s’endormir. Un enfant couché trop tard va, quant à lui, accumuler trop de fatigue et de nervosité. Le coucher sera alors certainement plus difficile et les pleurs plus nombreux. Pour comprendre le rythme de votre bébé, gardez en tête que les temps d’éveil sont très courts au début. Ils vont progressivement s’allonger au fil du temps. C’est en observant votre enfant que vous pourrez trouver le bon moment pour le coucher. S’il baille, se frotte les yeux, les oreilles, et se montre plus irritable, il est fort probable qu’il ait besoin de dormir. Faites-vous confiance, avec le temps, vous serez capable de détecter ces signaux de fatigue.
Si vous en ressentez le besoin, je propose des accompagnements dédiés au sommeil de l’enfant. En région toulousaine, vous pouvez me retrouver le lundi et jeudi matin à la Villa Famille, située à St-Orens-de-Gameville. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec moi. Cet accompagnement peut aussi se faire en visio, il vous suffit de me contacter.
Cet article a été rédigé par Nadège Pétrel et Marie Mourot.
Crédit photo : pexels.com / © Mart production
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